Institut de Sociologie
44, Avenue Jeanne, 1050 Bruxelles
14 ème étage - Bureau S.14.226
ariane.gemander@ulb.be
2019-présent : Assistante-doctorante au Département de science politique (Université libre de Bruxelles)
2018-2019 : Master de spécialisation en droit international public (Université libre de Bruxelles)
2016-2018 : Master en sciences politiques, orientation relations internationales, à finalité Sécurité, paix, conflits (Université libre de Bruxelles)
2013-2016 : Bachelier en sciences politiques (Université libre de Bruxelles)
Economie politique internationale
Analyse de discours
Fonds monétaire international
Sociologie des finances publiques
Crises politiques et économiques
Imaginaire politique néolibéral
Politiques budgétaires nationales et européennes
Ma thèse porte sur les logiques politiques de l’intervention du FMI, en coopération avec les institutions européennes, dans la transformation de la structure des finances publiques d’États européens en période d'incertitude politico-économique. En particulier, il s'agit d'appréhender l'évolution du discours du FMI lors de son intervention, premièrement dans le contexte de la "transition" en Bulgarie (années 1990), et deuxièmement, dans le contexte de la "crise de la dette souveraine" en Grèce (à partir de 2010).
A travers la méthode de l'analyse lexicométrique de discours, complétée par la conduite d'entretiens avec les acteurs internationaux, européens et nationaux ayant participé aux processus décisionnels, il s'agit de comprendre l’imaginaire politique qui sous-tend la légitimation de l'intervention de cette organisation internationale en particulier dans les institutions et politiques budgétaires, fiscales et monétaires des États européens, et ce, dans des contextes de "choc" politique ou financier mondial où l'incertitude est réappropriée pour transposer, transformer ou approfondir des paradigmes de type néolibéral dans le domaine des finances publiques. Il s’agit plus précisément d’appréhender le discours du Fonds monétaire international qui porte en lui, tout comme les réformes mises en place au sein des deux États, des éléments de dépolitisation qui visent à libérer, autant que faire se peut, les orientations économiques nationales du débat et de l’arbitraire inhérents à la pratique démocratique, tout en légitimant le choix de telles réformes. C’est dès lors plus fondamentalement la nature et le rôle de l’État et de la pratique politique qui sont rejoués au travers des discours et des réformes et qui font l’objet d’un questionnement plus global au sein de cette recherche.